À Barcelone, en ce mardi 6 février, s'est déroulée la seconde séance du procès du footballeur Dani Alves, accusé de viol. Avec notre correspondante à Barcelone, Elise Gazengel.
L'argument principal de la défense de Dani Alves lors de cette deuxième journée de procès pour viol du footballeur est son état d'ébriété au moment des faits. À la barre, les amis du Brésilien ont corroboré cette affirmation en attestant qu'ils avaient consommé plusieurs bouteilles de vin et de whisky lors de leur dîner.
Son épouse, la mannequin espagnole Joana Sanz, a également souligné qu'il était rentré ce soir-là "imprégné d'alcool" et chancelant dans leur chambre. De même, l'un des responsables de la discothèque l'a décrit comme étant dans un état suggérant une consommation excessive d'alcool ou de substances, en précisant que Dani Alves "ne se comportait pas normalement".
Cette version constitue la cinquième version des événements présentée par l'accusé, qui, au cours de l'année écoulée, n'a cessé de modifier son récit.
De son côté, la version de la victime est demeurée inchangée depuis le soir de l'agression, comme l'ont confirmé les policiers lors de leur déclaration ce mardi. Ils ont affirmé que la victime était en état de choc le soir même, qu'elle hésitait à porter plainte par crainte des répercussions, mais qu'ils l'ont finalement persuadée. "Elle a déclaré qu'elle ne cherchait pas d'argent, seulement que justice soit rendue", a notamment déclaré l'un des agents.
Demain, Dani Alves conclura la dernière journée du procès avant de retourner en détention, en attendant le prononcé du verdict.
